La première semaine de campagne électorale s’est achevée avec une multitude de sondages montrant une égalité statistique entre le Parti libéral et le Parti conservateur. Le NPD maintient ses appuis et obtient un bon score en Ontario. Le Bloc Québécois, pour sa part, obtient des appuis semblables à ceux obtenus lors de l’élection générale de 2019.
Le chef du Parti conservateur, Erin O’Toole, a réussi à imposer ses thèmes de campagne en étant un des premiers chefs à dévoiler une plateforme complète de propositions. Les libéraux, pour leur part, ont enclenché un rythme de campagne soutenu avec de multiples événements chaque jour.
La bataille du Québec se dessine comme une lutte entre le Parti libéral et le Bloc Québécois, particulièrement dans une vingtaine de circonscriptions qui pourraient faire la différence. Le NPD tentera d’ajouter un ou deux sièges, lui qui n’en a qu’un actuellement. Le Parti conservateur, quant à lui, semble de nouveau coincé dans une fourchette de victoire entre 7 et 11 sièges. Le parti devra considérablement augmenter ses appuis s’il espère percer le plafond de 12 sièges qui semblent accessibles.
Hormis le Bloc Québécois qui ne fait campagne qu’au Québec, les partis dits « nationaux » ont tous bien réussi à faire leurs propositions et à conserver la cohérence entre leurs engagements au Québec et dans le reste du pays. Conservateurs et libéraux ont ajouté des annonces sur les enjeux québécois, mais ceux-ci ont été bien cadrés dans leurs propositions générales.
Les deux prochaines semaines seront marquées par des activités aux quatre coins du pays, le début des campagnes publicitaires de même que par le début des attaques politiques. Ces semaines nous mèneront aux débats des chefs qui seront, comme à l’habitude, des moments clés.
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